Catherine Aubier d’Yvette Prost
Catherine, fille de paysan, avide d’instruction, devra choisir entre un brillant avenir ou rester une héroïne du quotidien à la campagne, où la vie à la ferme s’enrichit des relations humaines et de la nature.
Par son écriture vraie et sincère, Yvette Prost nous fait vivre pleinement la réalité des sentiments qui animent tous les personnages et qui influencent leurs choix. Une redécouverte touchante et bien venue d’une auteure majeure de la littérature bourbonnaise avec ses préoccupations féministes et son attachement à la notion de libre-arbitre dont l’écho résonne encore aujourd’hui.
Extrait, page 139
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Yvette Prost, enseignante et auteure
Née à Marcigny en Saône-et-Loire le 20 avril 1874, Félicie, de son vrai prénom, a consacré sa vie à l’enseignement et à l’écriture.
En 1905, le premier prix au concours de la revue parisienne les Annales politiques et littéraires sur le thème de l’ennui remporté lance sa carrière littéraire.
Son premier roman, Salutaire orgueil paraît dans la bibliothèque des annales politiques et littéraires en 1907 et connaît un grand succès. Parmi la vingtaine de romans qu’elle a publiés, on peut citer Catherine Aubier en 1912, Les belles vies manquées en 1922, Œuvre de femme en 1934, La passion de maître Javille en 1935… C’est sous forme de feuilleton que certains paraissent également .
Entre 1909 et 1943, elle écrit des contes et nouvelles publiés dans des revues.
Elle prend sa retraite en 1924. En 1931, elle déménage à Cusset où elle continue d’écrire.
Elle décède le 2 août 1949.