La Haine maternelle de Simone de TERVAGNE
Simone de Tervagne est née en 1911, à Londres, où son père est cuisinier du Prince de Galles. Les parents de Simone sont originaires du Donjon où ils reviennent s’établir, en 1917. Ils habitent alors la « villa gigot » comme l’ont surnommée les habitants du village. Après la mort de son père, en 1925, Simone subit l’animosité de sa mère, vivant un vrai calvaire. À sa majorité en 1933, elle quittera la maison familiale et la brouille entre mère et fille durera toute leur vie.
Dans « La Haine maternelle » publié en 1947, véritable « Vipère au poing »1 au féminin, Simone de Tervagne libère sa mémoire. D’une plume acerbe, mais claire et vive, elle nous livre un beau roman de haine et d’amour où se lit la lutte d’une femme pour sa liberté et l’aboutissement de ses espoirs.
Romancière, journaliste, Simone de Tervagne deviendra spécialiste des mystères de la clairvoyance après sa rencontre avec Madame Fraya.
1 Vipère au poing d’Hervé Bazin est publié en 1948.
Extrait, page 62