Yvette Prost

Née à Marcigny en Saône-et-Loire le 20 avril 1874, Félicie, de son vrai prénom, a consacré sa vie à l’enseignement et à l‘écriture.

Issue d’une famille nombreuse, sortie major de sa promotion de l’école normale de Moulins en 1893, elle enseigne De Thiel à Lapalisse, où elle est nommée en 1905, en passant par Monteignet-sur-l’Andelot et Saint-Gérand-de-Vaux.

En 1905, son goût pour l’écriture la pousse à participer au concours de prose de la revue parisienne les Annales politiques et littéraires sur le thème de l’ennui. Le premier prix remporté la fait accéder à la publication dans le numéro de la revue du 4 juin 1905.

En 1907, le premier roman de Félicie, devenue Yvette, Salutaire orgueil paraît dans la bibliothèque des annales politiques et littéraires et connaît un grand succès. D’autres suivront avec le même succès auprès des lecteurs tels Catherine Aubier en 1912, Les belles vies manquées en 1922, Œuvre de femme en 1934, La passion de maître Javille en 1935… au total une vingtaine de romans. Certains paraissent également sous forme de feuilleton.

Entre 1909 et 1943, elle écrit des contes et nouvelles publiés dans diverses revues, dont certaines très connues.

Yvette prend sa retraite en 1924 et s’installe au Mayet-de-Montagne chez des amies institutrices.

En 1931, elle déménage à Cusset où elle continue à enrichir son œuvre romanesque. Soignée pour un cancer à partir de 1945, elle décède à Cusset le 2 août 1949.

L’Association a publié son roman Catherine Aubier en 2020.

 

Les écrivains Bourbonnais